La Légion

Synthèse

Armée standard de l’Empire qui se subdivise en ‘phalanges’ très soudées. Très militarisé et principalement logé dans la Plaine centrale. Occupation principale de chasser les créatures hostiles et de débusquer les hérétiques et les traîtres à la vie impériale. Pro-impérialisme. Secrets sur les arts de la guerre et les rites sacrificiels tabous.

Historique

La Légion a toujours été le bras armé de l’Empire et sa formation date de peu après sa création, il y a près de 3000 ans. Si au début les Primacètes formaient eux-mêmes les unités qui la constituait, leur petit nombre devint rapidement problématique lorsqu’ils étaient à distance raisonnable de la cité mystique de Dabrek, siège de leur pouvoir. À ce point dans le temps, les Primacètes avaient suffisamment soumis de populations environnantes au Ghur’ang pour former une milice conscrite pour leurs fins. Ceci n’eut pas le résultat escompté car les peuples s’entretuaient dès l’absence d’un ennemi commun. Les orques éclatèrent régulièrement en violence contre les nains et les humains, les elfes avec les elfes noirs sans oublier toutes les autres races minoritaires.

Vers l’an 390 du calendrier impérial, une menace étrangère unifia les peuples de l’Empire dans une défense commune salutaire. Les Jalkvirs étaient une race de marins amphibiens de grande taille particulièrement vicieuse qui favorisait les raids à une guerre conventionnelle. Un Primacète du nom de Heruèn pressenti l’importance de changer l’organisation de la défense de l’Empire et opéra deux changements majeurs.

Le premier était de nature théurgique. Avec l’aide des occultistes de Dabrek, Heruèn créa le tout premier rituel d’Asservissement ce qui permis à des mortels d’associer son essence vitale à un autre mais de rendre ce qui lui restait de force vitale inépuisable. Ces ‘esclaves’ ou ‘guerriers de servitude’ était alors à l’abri de la mort conventionnelle, exigeant des moyens extrêmes pour être tués. Les Primacètes utilisèrent cet outil pour redéfinir les relations d’autorité dans la Légion. Ils choisirent les individus avec le plus de leadership et leur offrit de bénéficier du rituel d’Asservissement pour lier des guerriers à eux, en échange d’une soumission aux préceptes impériaux. La grande majorité de ces chefs élus acceptèrent. Unifiées, ces ‘phalanges’ travaillèrent de concert pour rejeter l’ennemi à la mer et l’Empire se dota d’une armée féroce douée des talents cumulés de multiples races pour faire face à ses adversaires.

Aujourd’hui, la Légion est l’armée standard de l’Empire et les Primacètes s’en sont à toutes fins pratiques retirés. Les phalanges entrent en compétition entre-elles pour du prestige aux yeux des représentants impériaux, innovant sans cesse sur les tactiques de guerre et les méthodes d’invasion. La Guerre du Nord attira une grande quantité de phalanges qui vinrent faire leurs armes et prouver leur valeur. Les affrontement dans la Marche du septentrion terminés depuis 10 ans, une seule phalange existe à ce jour et tient l’avant-poste dans cette contrée sauvage. Elle s’occupe principalement de repousser la faune et les créatures dangereuses de la périphérie du village voisin, transformé en poste de traite d’esclaves. Cette ‘Phalange spectrale’ fût constituée par le Primacète Avèn, même si en pratique elle est dirigée par un Commandant réputé par sa féroce loyauté envers l’Empire.

Structure interne

La Légion se subdivise en phalanges, unité dirigée chacune par un Commandant. Les Commandants ont plein pouvoirs sur l’organisation de sa phalange et administre la justice comme bon lui semble. La tradition implique qu’un Commandant utilise le rituel d’Asservissement sur ses légionnaires afin d’asseoir son autorité et favoriser leur longévité, bien qu’il arrive que ce ne soit pas le cas. Les légionnaires non asservis sont souvent estimés douteux aux autres membres de la Légion, considérés fragiles et peu fiables.

Les phalanges n’observent pas de structure hiérarchique précise entres elles à une exception près. Celles-ci s’affrontent souvent lors d’événements ‘sportifs’ pour déterminer son rang hiérarchique et la phalange victorieuse est promue à la dénomination d’Ordre et son Commandant au titre de Stratège. Seule l’Ordre d’une région donnée peut donner des directives obligatoires aux autres phalanges sans quoi le rang d’une phalange par rapport à une autre est uniquement appréciée par sa performance lors des dites compétitions. En dehors de ces événements, les phalanges tendent à se respecter à contrecœur. Il est mal vu pour une phalange de nuire significativement à une autre phalange si une menace contre les intérêts impériaux est présente.

Les Primacètes peuvent créer des ‘Phalanges spectrales’ selon leur bon vouloir et elles opèrent hors de la hiérarchie coutumière de la Légion. Les phalanges spectrales, par les usages et le temps, sont par convention temporaires mais respectées et/ou craintes. Elles sont parfois requises dans des situations précises, nommément le cas d’une région récemment soumise en attendant que la Légion soit suffisante en nombre pour ne plus avoir besoin d’une telle force élite. De façon plus inquiétante, les phalanges spectrales sont réputées pour investiguer ses propres rangs pour des signes d’hérésie, de traîtrise et de blasphème envers la doctrine primacète.

Composition

Relations avec les autres factions

La Bête: Des vaincus. Des histoires racontent leur férocité, mais ce sont justement cela…des histoires. Le passé. Des lamentations d’un peuple qui n’est plus. La Bête est sa version domestiquée.
La Guilde: Les gardiens du savoir, les membres de la Guilde nous épaulent dans nos conflits avec leur art. Ils détiennent la perspective requise pour faire avancer nos destinées.
Les Affranchis: Ils refusent de servir leurs supérieurs et prétendent à une sorte de libre-arbitre individuel. C’est dans l’ensemble que l’on développe la force requise pour survivre.

Spiritualité

La Légion observe des rites spirituels qui varient de phalange en phalange. Le Commandant nomme souvent un ‘Prélat’ chargé de ces rites. Certains concepts reviennent cependant dans presque toutes les cérémonies; la force, le sacrifice et la victoire. Les rites sont souvent sacrificiels et le sang de plusieurs créatures mystiques à été versé sur un autel brûlant de la Légion en offrande aux dieux Primacètes. Ceci est considéré une convention à respecter, démontrant par ce fait aux dieux le résultat des pouvoirs qu’ils confèrent aux théurges de la Légion. Une coutume récente inclut aussi les esclaves en fuite comme des sacrifices acceptables, la Légion considérant le rituel d’Asservissement comme une bénédiction et son rejet un acte couard et hérétique.